Nous nous sommes retrouvées autour du même thème que la dernière fois profitant de l'apport généreux de nombreux romans gracieusement prêtés par Stéphanie.

Voici donc ceux qui nous ont fait vibrer.

L'EMPREINTE DU DIABLE de Arthur UPFIELD

Au "Chalet du Panorama", petite pension isolée de l’État de Victoria en Australie, les clients apprécient par-dessus tout le calme qui les entoure. Mais cette quiétude va être troublée par la découverte du corps d'un des clients, un certain Grumman. L'affaire se corse d'autant plus que les bagages de la victime disparaissent mystérieusement et que le premier inspecteur dépêché sur les lieux est assassiné par un gangster bien connu des services de police. Chargé par l'armée d'enquêter sur les agissements de Grumman, soupçonné d'être un espion allemand, l'inspecteur Napoléon Bonaparte prend aussitôt la situation en main…

LA MAISON DE L'ANGE de Colleen McCULLOUGH

A vingt et un ans, Harriet, une jeune aide-soignante, ne supporte plus son fiancé, qu'elle juge trop possessif. En quête d'indépendance, elle emménage dans une maison d'un quartier mal famé de Sydney. Dans cette demeure, dont la propriétaire pratique les arts divinatoires, Harriet noue des liens d'amitié avec ses nouveaux colocataires : Pamy et son ami philosophe, Bobbie et Jim, un couple homo, Toby, un artiste... Portée par l'atmosphère bohème du lieu, Harriet s'initie aux plaisirs des sens et découvre l'amour.

MORT D'UN TRIMARDEUR de Arthur UPFIELD

Au cœur du bush australien, une vague de violence inhabituelle secoue la petite ville tranquille de Merino. Appelé à la rescousse pour élucider les circonstances de morts suspectes, l'inspecteur Bonaparte n'hésite pas à se faire condamner à des travaux d'intérêt général pour se mêler incognito à la population. Quelques jours passés à repeindre la clôture du poste de police lui permettent ainsi d'être aux premières loges pour observer les quatre-vingts habitants de Merino et assister à la découverte des corps sans vie d'un vieil agriculteur et d'un trimardeur. Bony, en passe de devenir à son tour la proie du meurtrier, devra compter sur son instinct et son habileté à décrypter les indices semés par la brousse.

LE MURMURE DU VENT de Karen VIGGERS

Ce roman tout en nuance retrace la construction de ce pays qu'est l'Australie.
C'est au travers l'histoire de familles de pionniers que l'on comprend qu'ils ont chassé les aborigènes de leurs terres, les ont dépossédés puis entassés dans des villes où leur vie devenait un enfer.
Puis ces villes ont pris de l'extension et ce fut la création des parcs nationaux avec le douloureux dilemme d'une régulation des kangourous qui détruisaient les cultures.
L'accroissement de la civilisation a entraîné une nouvelle fois un déplacement des populations et cette fois c'etait celles des pionniers.
Mais tous ont une même passion, à savoir leurs terres.
L'evolution de ce pays nous est décrite au travers de personnages dont la rencontre est fortuite mais unis par le lien de leur passé.
Il y a ce couple qui s'adore, que tout sépare mais qui se déchire. Elle, chercheuse, qui veut rester libre et qui défend l'ecosysteme fragile dans lequel vivent les kangourous et lui journaliste moderne, de la ville, qui ne comprend pas un tel amour de la terre et son besoin de liberté.
Et puis cette femme pionnière, veuve et malade, qui réalise à la fin de sa vie, le mensonge dans lequel elle a toujours vécu, à savoir être arrivée sur des terres vierges alors qu'en fait les aborigènes en avaient été chassés.
Elle rencontrera une aborigène à laquelle elle fera des excuses, ce qui l'apaisera avant de quitter cette vie.

LE CHIEN DU DESERT ROUGE de John BRYSON

Un pasteur adventiste, sa femme et leurs trois enfants partent en excursion dans le bush. Lors d'une étape dans un camping leur bébé de neuf semaines disparaît.

La mère dit avoir vu un dingo s'enfuir de leur tente et pense qu'il a pris leur fille. Les autorités enquêtent. Un inspecteur pense que le bébé est trop lourd pour qu'un dingo la porte sans la poser or il n'y a pas de traces. Le comportement des parents est surprenant. Le pasteur décide de rentrer déclarant que les voies du seigneur sont impénétrables. Des incohérences sont relevées par divers protagonistes mais pas exprimées. On accuse les chiens des aborigènes qui sont tués pour être autopsiés. Les journalistes s'en mêlent....

Le thème retenu pour le 28 janvier 2019 est celui des procès et de la justice.

En attendant je vous souhaite de passer un joyeux noël et beaucoup de bonheur

en 2019 !

et bonnes lectures !

COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 17 DECEMBRE 2018